Destination

Côte d'ivoire

Située en Afrique de l’Ouest, la Côte d’Ivoire couvre une superficie de 322 462 km² avec une population de plus de 28  millions d’habitants (RGPH 2021). Indépendant depuis le 7 août 1960, le pays est limité au nord par le Mali Et le Burkina Faso, à l’ouest par le Libéria et la Guinée, à l’est par le Ghana et au sud par l’océan Atlantique.

Son économie repose essentiellement sur l’agriculture, le café et le cacao notamment qui lui ont assuré un essor remarquable dès les premières heures de son indépendance, en faisant le pays phare de la sous-région ouest-africaine.

Cinq  (5) chefs d’Etat se sont succédés à sa tête depuis son indépendance : Félix Houphouët-Boigny (1960-1993), Henri Konan Bédié (1993-1999), Robert Guéi (1999-2000), Laurent Gbagbo (2000-2010), Alassane Ouattara depuis 2011.

Yamoussoukro, dans le centre du pays, est la capitale politique et administrative et Abidjan, dans la partie sud, la capitale économique. 

Pays d’hospitalité, proclamé dans son hymne national l’Abidjanaise, la Côte d’Ivoire est un véritable melting-pot. Près du quart de sa population est constitué de gens venus d’ailleurs ; et l’étranger, de fait, n’est pas vraiment étranger, car il trouvera à coup sûr au détour d’une rue des compatriotes installés de longue date, qui lui assureront un dépaysement certain. 

L’hospitalité ivoirienne est bien vivante, le soir venu, dans les « maquis », espaces de restauration où sont servis des mets locaux parmi lesquels trônent l’« attiéké » (semoule de manioc) et le « kédjénou » (bouillon de poulet ou de poisson ou encore d’escargot), des spécialités locales auxquelles il est difficile de résister.

Pays de forêt traversé par de multiples cours d’eau et cinq (5) grands fleuves (Cavally, Bandama, Agnéby, Sassandra, Comoé), la Côte d’Ivoire est riche de sa diversité culinaire qui lui confère les reconnaissances gustatives des plus fins gourmets et participe du bon vivre ivoirien qui laisse toujours nostalgique. Abidjan, la grouillante capitale économique, n’est pas en reste, avec ses nuits chaudes.

La Baie des Milliardaires, l’île Boulay et l’île flottante, sont des attractions à découvrir lors des balades sur la lagune Ebrié, lagune qui borde la ville d’Abidjan.

Les villes

Hôtes

ABIDJAN

Capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan surnommée « La Perle des Lagunes », est une ville cosmopolite de près de six (6) millions d’habitants. 

Abidjan, poumon économique du pays, centre des affaires, accueille les sièges et bureaux régionaux de grandes institutions internationales telles que la BAD, l’Association des Institutions Africaines de Financement du Développement (AIFD), l’UNICEF, le PNUD, le FMI, la Banque Mondiale, FIBA-Afrique (Basketball), etc. Abidjan compte une quarantaine d’hôtels de haut standing dont trois (3) classés 5 étoiles, et des dizaines de résidences de luxe, totalisant plus de 4 000 chambres. Ce dispositif hôtelier est bien réparti sur l’ensemble de la ville. Dans la périphérie d’Abidjan, des sites balnéaires offrent des kilomètres de plages, propices à la détente et à l’évasion.

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BOUAKÉ

Ville hôte de la CAN de 1984 avec Abidjan, Bouaké est située au centre du pays à 350 km de la capitale économique et à 100 km de Yamoussoukro, capitale politique.

Avec une population de plus de 600 000 habitants, elle est la deuxième ville du pays, et la troisième au plan économique. Son réseau hôtelier comprend plusieurs établissements de bon standing, qui offrent des cadres confortables et chaleureux. La création de Cités CAN augmentera sensiblement la capacité d’accueil.

Bouaké, desservie par la ligne de chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, est un carrefour commercial et culturel régional.

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KORHOGO

Ville du « Pôrô » du nom d’une tradition d’une ethnie locale – les Sénoufo, Korhogo est la capitale de la région des Savanes. Située respectivement à 207km du Mali et 242 km du Burkina Faso, elle a une population estimée à environ 300 000 habitants.

 La ville compte plusieurs complexes hôteliers qui pourront accueillir les participants dans un cadre enchanteur. Les projets de construction de Cités CAN et de nouvelles infrastructures hôtelières donneront une amélioration sensible de la capacité d’hébergement actuelle.

Korhogo qui, en langue Sénoufo, signifie ‘’héritage ‘’, possède un centre culturel et un musée d’art très prisé des touristes.

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YAMOUSSOUKRO

Ville natale du premier président de la République, Félix Houphouët-Boigny, Yamoussoukro est la capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Elle est située à 240 km au nord d’Abidjan, et compte une population estimée à plus de 260 000 habitants. Réputée pour ses infrastructures scolaires et universitaires ultramodernes, dédiées à la formation de l’élite du pays et du continent (Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny, Lycée scientifique, Lycée Mamie Adjoua, etc.), Yamoussoukro est aussi une ville touristique et culturelle. On y trouve notamment la plus grande basilique du monde: la Basilique Notre-Dame de la Paix, la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix, le Lac aux Caïmans et le parcours du Golf club qui est de classe mondiale. La ville dispose de réceptifs de qualité dont les célèbres Hôtel Président et Hôtel des Parlementaires.

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SAN PEDRO

Située dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire à 350 km d’Abidjan, San Pédro est une ville balnéaire et touristique d’un peu plus de 265 000 habitants. Elle possède le deuxième port du pays et le premier port d’exportation de cacao au monde.

Ville cosmopolite, elle attire une forte population étrangère. Ses hôtels situés en bordure de mer offrent un cadre pittoresque. Les cités CAN viendront compléter ce dispositif déjà existant.

La proximité (environ 40 km) des villes balnéaires de Grand-Béréby et Sassandra offre la possibilité d’augmenter la capacité hôtelière de la ville.

Les

Infrastructures

LE STADE OLYMPIQUE D’EBIMPÉ

C’est le plus grand stade du pays avec ses 60 000 places assises et toutes ses tribunes couvertes. Doté d’une pelouse en gazon naturel, il est le fruit de la coopération ivoiro-chinoise.

Ce stade est situé en banlieue abidjanaise, plus précisément dans la commune d’Anyama, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville. Il s’étend sur 20 hectares.

Comme tous les autres stades, il réunit toutes les commodités pour accueillir de grandes compétitions de football et d’autres disciplines, notamment l’athlétisme.

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LE STADE DE LA PAIX

Construit à la faveur de la CAN de 1984, ce stade a une superficie de 14,52 hectares. Il comporte un parking de 2 000 places réservé aux spectateurs, un parking pour les médias, un parking privé pouvant recevoir 4 cars pour les équipes et 14 véhicules pour les officiels, et un parking pour le personnel.

Dans la perspective de la CAN 2023, ce stade est en pleine rénovation. Sa capacité d’accueil dans les tribunes couvertes passera de 25 000 à 40 000 places assises.

Sa pelouse est en gazon naturel.

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LE STADE FÉLIX
HOUPHOUËT-BOIGNY D’ABIDJAN

Le « Félicia », comme il est surnommé, est le plus ancien stade du pays. Il est situé en plein cœur d’Abidjan, dans la commune du Plateau – le quartier des affaires. Dénommé Stade Géo André à sa construction, avant l’indépendance du pays, il a été par la suite entièrement rénové et rebaptisé Stade Félix Houphouët-Boigny, du nom du fondateur de la nation ivoirienne et premier Chef d’Etat. Il a servi pour les rencontres de la CAN 1984, la seule organisée à ce jour par la Côte d’Ivoire.

Le stade Félix Houphouët-Boigny a une capacité d’accueil de 33 000 places, et en vue de la CAN 2023, il sera entièrement rénové (structure, sièges, pelouse). En outre, les quatre tribunes seront couvertes.

Cette enceinte a accueilli de nombreuses rencontres internationales, aussi bien de football que d’autres disciplines sportives (athlétisme, rugby etc.).

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LE STADE DE KORHOGO

Le stade est construit sur une superficie de 20,17 hectares. Il aura une capacité d’accueil de 20 000 places assises. Toutes les tribunes seront couvertes. Son aire de jeu sera en gazon naturel.

Il comportera quatre parkings réservés aux spectateurs, aux équipes, aux officiels et aux médias.

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LE STADE DE YAMOUSSOUKRO

D’une capacité d’accueil de 20 000 places assises, avec des tribunes couvertes, le stade de la capitale politique, est maintenant achevé et homologué. Il couvre une superficie de 24,66 ha.

La pelouse est en gazon naturel. Il comprend un parking privé pouvant recevoir 4 cars pour les équipes et 14 véhicules pour les officiels, un parking pour le personnel du stade, un pour les médias et un autre d’une capacité de 2 000 places pour les spectateurs.

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LE STADE DE SAN PÉDRO

Ce stade en construction se présente comme un joyau qui aura les mêmes caractéristiques que ceux de Korhogo et de Yamoussoukro, avec une pelouse en gazon naturel et quatre parkings. Il sera bâti sur 23,33 hectares au quartier Poro.

Toutes les tribunes seront couvertes. Sa capacité d’accueil prévue est de 20 000 places assises.

Le

Transport

Considéré comme l’un des plus développés de la sous-région ouest-africaine, le réseau routier ivoirien quadrille efficacement l’ensemble du pays. Il s’est particulièrement densifié ces dernières années avec le bitumage de nombreux axes et la réalisation d’autoroutes.

COMMENT SE DÉPLACER
À ABIDJAN ?

Cinq grands moyens de transport cohabitent à Abidjan, mégalopole de plus de six millions d’habitants. Ce sont les taxis, les « wôrô-wôrô », les gbakas, les autobus et les bateaux-bus.

Avec la réalisation en cours d’une ligne de métro, une révolution va s’opérer dans le transport urbain à Abidjan qui se fluidifiera. 530 000 personnes seront transportées par jour entre la commune d’Anyama (au nord-ouest d’Abidjan) et l’aéroport Félix Houphouët-Boigny sur un linéaire de 37 km.

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Les taxis

Les déplacements dans la capitale économique sont assurés principalement par des taxi-compteurs reconnaissables à leur couleur rouge. Partis du ton orange pour se conformer à l’une des couleurs nationales, les taxis de la région d’Abidjan ont imposé le rouge au fil des années.

Le tarif est fonction de la distance et indiqué par le compteur à bord. Cependant, tous les trajets se négocient et le prix est parfois fixé à la tête du client.

Dans la catégorie taxis, le marché ivoirien compte aussi, depuis quelque temps, des entreprises dont les services de VTC, comme en Europe ou aux USA, sont accessibles via application mobile sur téléphone mobile.

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Les wôro-wôro

 

Ce sont des taxis collectifs opérant sur des lignes fixes, à des tarifs réduits à l’intérieur des communes d’Abidjan.

Le woro-woro qui s’apparentait au ‘’système D’’ devant les énormes problèmes de mobilité, fait désormais partie des modes de transport abidjanais.

Il peut embarquer jusqu’à huit (8) passagers pour les véhicules les plus spacieux.

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Les Gbaka

Minicars (de 15 à 22 places) qui desservent la plupart des communes, les « gbaka » sont le moyen de transport le plus populaire à Abidjan.

Le pittoresque des gbaka n’a pas échappé aux touristes et à l’artiste-chanteur Daouda qui a sorti dans les années 1970 un mémorable titre musical « les gbaka d’Abidjan ».

Ce moyen de transport s’avère très utile pour la population d’Abidjan.

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Les autobus

L’Etat joue un rôle important dans la mobilité de la population abidjanaise estimée à plus de six millions d’habitants, à travers la Société des transports abidjanais (SOTRA) qui gère des autobus depuis 1960 et transporte en moyenne 1.2 millions de personnes par jour à Abidjan.

Il est courant d’entendre dire que si le port d’Abidjan est le poumon de l’économie ivoirienne, la SOTRA en est le pied car elle transporte les travailleurs. Ces autobus identifiables à leur couleur vert et blanc peuvent transporter une centaine de personnes.

Le développement de ce moyen de locomotion de masse reste une sérieuse alternative pour faire face à l’engorgement des routes.

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Les bateaux-bus

Ville entourée de la lagune Ebrié, Abidjan dispose d’un plan d’eau propice au déplacement interurbain. Exploité principalement par la SOTRA, société d’Etat, jusque dans un passé récent.

Ce secteur connaît un essor remarquable ces dernières années avec l’entrée en scène de plusieurs opérateurs qui, avec leurs flottes de bateaux-bus modernes, contribuent à améliorer l’offre de transport dans ce domaine.

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COMMENT SE DÉPLACER À L’INTÉRIEUR DU PAYS

Dans le reste du pays, les taxis, reconnaissables à leur couleur spécifique à chaque ville, sont le principal moyen de transport. Des mototaxis ont cependant fait leur apparition dans certaines villes, notamment à Bouaké.

En prélude à la CAN 2023, la SOTRA (Société des transports abidjanais) a entrepris son déploiement dans les villes-hôtes. La ville de Bouaké est ainsi couverte par les autobus de la SOTRA depuis le 24 Septembre 2021.

D’une ville à L’autre

Entre les grandes villes de la Côte d’Ivoire, la liaison est dense. Différentes compagnies de transport assurent cette liaison, parfois avec des cars climatisés.

De
Abidjan à

Distance

Temps de trajet
Ebimpé
24km
40 min
Bouaké
343km
4h20min
Yamoussoukro
236km
2h40min
Korhogo
565km
7h30mn
San Pedro
354km
7h20min
De
Bouaké à

Distance

Temps de trajet
Yamoussoukro
107km
1h50min
San Pedro
478km
4h20min
Korhogo
224km
3h05mn

Dans la sous-région

Le transport inter-Etats est dynamique. Des cars et autres véhicules de transport en commun relient chaque jour la Côte d’Ivoire aux pays de la sous-région. Une ligne de chemin de fer relie, par ailleurs, Abidjan À Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.

Aéroports

La Côte d’Ivoire dispose de trois aéroports internationaux que sont Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro. Elle dispose également d’aéroports secondaires desservant des lignes domestiques dont Korhogo et San Pédro.

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