Plus de 200 experts ivoiriens et étrangers sont réunis depuis ce jeudi 20 juillet à l’hôtel Golden Palace de Grand-Bassam pour un séminaire de réflexion de deux jours sur l’héritage matériel et immatériel que va laisser la 34e CAN, Côte d’Ivoire 23. Initiative du COCAN 2023, ce séminaire enregistre la présence de sommités du football africain, notamment Joseph Antoine Bell, invité spécial, Félix Ewane, administrateur de l’Office National des Infrastructures et Équipements Sportifs ( ONIES) du Cameroun, de Fouad El Alaoui, directeur technique à la SONARGES au Maroc, du Conseiller Spécial du président du COCAN, Jacques Anouma, et du président de la FIF, Yacine Idriss Diallo.
L’objectif visé au terme des deux jours de travaux est d’approfondir les réflexions sur le développement et la mise en œuvre d’une stratégie «Héritage de la CAN 2023» à la lumière des expériences menées en Afrique et ailleurs. Il s’agit de présenter le concept héritage de l’organisation de la CAN en Côte d’Ivoire à l’ensemble des parties prenantes pour recueillir leurs observations, d’échanger sur les bonnes pratiques africaines et mondiales en matière de pérennisation et de valorisation des legs.
Aussi, il faudra -t-il proposer des stratégies de pérennisation de l’héritage de la CAN 2023, en tenant compte du contexte ivoirien, partager des expériences, outils et méthodes de mise en œuvre et de suivi de la stratégie héritage du COCAN 2023. En ouvrant les travaux, le Président du COCAN, François Albert Amichia, a décliné la vision de son institution. «Il y a deux jours, au parc des sports de Treichville, devant plus de 4000 jeunes, nous avons lancé le programme Volontaires de la CAN 2023. Aujourd’hui, nous voici réunis avec d’éminents experts pour adresser un autre défi et non des moindres, celui de la réflexion transversale et multisectorielle devant aboutir sur la valorisation et la durabilité des investissements consentis par le gouvernement ivoirien, à la demande du COCAN, pour la parfaite organisation de la CAN 2023. Ces deux activités traduisent, le caractère inclusif de notre organisation », a-t-il indiqué.
Il a souligné que le COCAN doit sortir «la tête du guidon et scruter l’horizon ou il apparaît clairement qu’il ne suffira pas de livrer la plus belle des CAN ; encore faudrait-il réussir la post-CAN. C’est notre devoir, c’est notre responsabilité».
Ce séminaire, a-t-il poursuivi, «vise a renseigner en particulier cette deuxième tâche, au moins sous trois registres : l’exploitation judicieuse des infrastructures, la prospérité du capital humain et enfin la construction de la mémoire de notre pays comme terre de football ».
Ensemble, les artisans de cette CAN que la Côte d’Ivoire veut historique, ne doit pas rester « un magnifique feu d’artifice, mais un grand arbre bien enraciné» dans la mémoire, «durable par la vitalité de sa frondaison et prospère par la qualité de ses fruits ».
A sa suite, Joseph Antoine Bell et des experts étrangers ont partagé leurs expériences de gestion et d’entretien d’infrastructures sportives dans leurs pays respectifs.