Parfaite maîtrise du sujet et superbe aisance. Albert François Amichia, le Président du COCAN 2023, en a rassuré plus d’un le jeudi 29 septembre dernier dans les locaux de Fraternité Matin. Invité des rédactions du quotidien progouvernemental, deux heures durant, il a échangé avec les journalistes dudit groupe de presse sur l’état d’avancement de l’organisation de la CAN 2023 en terre ivoirienne.
Englobant les dimensions culturelles, sociales et sportives que les autorités ivoiriennes entendent conférer à la CAN 2023, le thème de la rencontre parlait de lui-même: «COCAN 2023, engagée dans l’organisation inclusive de la CAN de l’hospitalité et de l’héritage». Une trentaine de questions, les unes aussi pertinentes que les autres, ont été posées auxquelles le Président du COCAN a répondu sans faux-fuyant.
De l’état d’avancement des travaux de construction des infrastructures qui vont abriter la compétition au développement du capital humain dans la perspective de leur durabilité en passant par les stratégies de mobilisation des supporters pour assurer un succès populaire à la fête et les opportunités d’affaires, aucune préoccupation majeure n’a été éludée. Question centrale s’il en fut, aux préoccupations liées à l’état d’avancement des infrastructures (terrains de compétition et d’entraînement, cités CAN), le Président du COCAN n’a guère tergiversé. Les délais seront tenus !
Quinze mois après la prise de fonction d’Albert François Amichia, la barque COCAN vogue avec assurance, celui-ci ayant capitalisé sur les acquis de son prédécesseur, Lambert Feh Kessé (dixit). Une assurance que vient consolider le récent décret pris par le Président de la République, le confirmant à son poste, sujet qui a également été abordé au cours des échanges.
Les infrastructures sportives, d’accueil et d’hébergement et le dispositif sanitaire ont été passés au peigne fin, ainsi que l’accessibilité aux stades et aux villes hôtes de la compétition.
Un voyage d’imprégnation au Cameroun pendant la 33è CAN qui s’est déroulée dans ce pays, a permis de confronter les idées conçues aux réalités et d’affiner les choses. Entre autres, la mise en place effective d’une équipe, fer de lance d’un projet, Héritage, qui lui tient à cœur: «Nous avons recruté un certain nombre de jeunes qui sortent principalement de l’Institut national de la jeunesse et des Sports (INJS), mais aussi d’autres jeunes, experts dans différents domaines en lien avec le sport, constituant un vivier important de compétences». Ce projet, Héritage, est l’âme en devenir de cette 34è CAN. Il va la perpétuer à travers le temps.