Un travail foncier a été fait dont l’efficacité sera manifeste. C’est l’assurance que donne le Président de la Commission Transport et Logistique.

Le transport est généralement une grande équation lors des grands événements. Comment se présente concernant votre commission?

Les choses se passent très bien. Tout réside dans la planification. Le COCAN existe depuis quelques années déjà, et il y a beaucoup de travail qui a été fait avant notre prise de fonction. Et lorsque nous avons pris la tête de la Commission des transport et de la logistique, nous nous sommes inscrits dans la dynamique qui avait été initiée par nos prédécesseurs et aujourd’hui, nous disposons d’un plan de transport pour la compétition de même que pour chaque événement spécifique.

Et nous avons eu l’occasion, lorsque le COCAN organisait différents événements qu’il s’agisse de matchs tests ou autres, de tester justement la fiabilité de notre planification en terme de transport et cela nous permet progressivement d’apporter des améliorations afin d’atteindre le niveau de satisfaction et de qualité auquel nous aspirons.

Comment se décline ce plan de transport ?

Ce plan de transport va d’abord s’adresser au public cible, à savoir les officiels de la CAF et les équipes. Ensuite, il prend en compte les supporters avec différentes déclinaisons selon le type de public. Le transport public, évidemment, est grandement sollicité et des périmètres sont établis autour des différents stades pour pouvoir déterminer les modalités d’accès selon le type de public.

Le transport se décline également par voie de transport aérien. Et, enfin, nous travaillons sur les directives du ministre des Transports à renforcer le transport lagunaire afin de décongestionner les voies routières.

Avez-vous travaillé à des renforcements au niveau du parc automobile ?

A ce niveau, nous nous appuyons essentiellement sur le secteur privé. A l’occasion du COCAN Business Club dédié au transport et à la logistique, nous avons pu présenter les besoins et les opérateurs privés ont pris benne note de ces besoins là. Ce sont eux qui ont fait les investissements nécessaires pour pouvoir répondre aux attentes qui ont été exprimées à cette occasion et pouvoir servir les populations au cours de la compétition.

Evidemment, la société publique des transports, la Sotra (Société des transports abidjanais) a également fait des investissements pour pouvoir renforcer son offre en matière de transport.

Comment s’est opéré le chois de vos différents partenaires?

Nous travaillons sur la base de fonds publics et le principe qui est en œuvre est celui de la transparence. Pour ce faire, ce sont des appels d’offres ouverts qui ont été lancés. De nombreux partenaires privés ont manifesté leur volonté, leur intérêt de travailler avec le COCAN dans le cadre de cette compétition.

Je ne les citerai pas tous, mais sachez qu’en dehors de la Sotra, beaucoup d’entreprises privées sont partenaires du COCAN, Air Côte d’Ivoire par exemple, transporteur de référence pour tout ce qui est transport aérien, notamment.

Cette compétition est une belle occasion pour dynamiser l’économie ivoirienne, ouvrir de nouvelles opportunités pour le secteur privé ivoirien.

En termes de moyens de transport, avez-vous des répartitions par site?

Le plan de transport se décline de toutes façons par sites, par ville hôte en réalité. En fonction du type d’événements qui s’y tiendront, nous avons défini les besoins en relation avec la CAF et décliné donc un plan de transport qui inclut évidement, à l’intérieur du pays, les sociétés de transport locales puisqu’il est question de soutenir l’économie locale et de faire travailler les entreprises ivoiriennes présentes sur ces territoires là.

Donc, des modalités de transport se retrouvent au niveau local selon les disponibilités et les besoins de la compétition.

Au niveau des officiels, la démarche est-elle la même?

A ce niveau, comme je l’ai dit, nous travaillons avec la CAF, selon les cahiers des charges, qui spécifie les besoins et la volumétrie pour pouvoir répondre à ses attentes. Nous avons déjà eu l’occasion, lors de l’assemblée générale de la CAF, de prouver la qualité et la fiabilité de notre plan de transport.

Les choses se sont très bien passées. Nous avons pris bonne notre des quelques points d’amélioration à apporter et au fur et à mesure, nous bonifions ce plan de transport.

En la matière, les Ivoiriens peuvent-ils être rassurés?

Absolument! Comme je l’ai indiqué, voilà des années que le COCAN existe. Le travail a été fait et il est affiné au fur et à mesure. Aujourd’hui, nous pouvons être serein de ce que le plan de transport est opérationnel, il est fonctionnel et permettra de répondre aux attentes, non seulement des supporters, mais également des officiels de la CAF.