Le chef du département Volontaires détaille les critères qui président au dépouillement des candidatures enregistrées lors de l’opération qui a eu lieu du 18 au 31 juillet.

 

En deux semaines, plus de 100 000 candidats ont été enregistrés dans le cadre de l’opération Volontaires. Vous attendiez-vous à un tel engouement?

C’était prévisible au vu de l’engouement que suscite le programme volontaires de la CAN2023 auprès du public ivoirien et la communauté internationale. Le fait d’avoir un si grand nombre de candidats va sûrement nous permettre d’avoir des Volontaires de qualité.

 

Comment va se faire la sélection pour ne retenir que 10 000 personnes?

Lorsque les candidats s’inscrivent sur notre plate-forme, nous leur attribuons des points. Un candidat qui habite à Abidjan et qui choisit Korhogo comme site d’affectation a moins de chance que celui qui réside à Korhogo. En function du niveau d’étude des points sont affectés au candidat. Le formulaire d’inscription nous permet de déceler les personnes disponibles. La disponibilité est un critère très important. Nous voulons éviter les abandons et autres déperdition en pleine compétition.  etc. Ce sont ces calculs qui nous permettent de sélectionner les meilleurs profils.

 

Comment vont être gérés les non-Ivoiriens qui ont postulé?

Au départ, nous avions fixé un quota de 50 volontaires internationaux mais il y’a de forte chance que ce chiffre soit revu à la hausse. N’oubliez pas que nous organisons la CAN de l’hospitalité.  étrangers.

Ce qui nous intéresse, c’est le profil du candidat. Certains candidats de nationalités étrangères présentent des profils assez intéressants. Cela est dû au fait que leurs pays d’origine organisent régulièrement des compétitions sportives d’envergure. Comme je l’ai dit tantôt, nous allons gérer tout cela au mieux pour arriver à former une équipe de volontaires très performante.