Les Opérations Préalables à la Réception provisoire (OPR) des infrastructures dédiées à la CAN 2023 au niveau de Bouaké ont débuté le 26 septembre dernier.
Il s’agit du stade de compétition, de la cité CAN et des terrains d’entraînement. Selon Mme Abbé Juliette, chef du département des infrastructures, de l’Équipement et de la Maintenance à l’Office National des Sports (ONS), maître d’ouvrage délégué, cette étape marque la fin d’exécution des travaux. « Elle consiste à vérifier, par corps d’état technique, les travaux prévus dans le cahier de charges ; à contrôler la qualité et la conformité de ceux-ci avant la réception provisoire des ouvrages. Au sortir de cette étape, une liste des réserves sera émise selon les cas », a-telle précisé lors d’un point de presse tenu récemment. Les réserves observées seront levées progressivement par l’entreprise chargée de l’exécution des travaux pour « aboutir à la réception provisoire ; puis, un an plus tard, à la réception définitive de l’ouvrage ». Les OPR, faut-il le préciser, ne sont pas à confondre avec la livraison de l’ouvrage qui consiste, elle, en la remise des clés au client qui, en l’espèce, est le ministère des Sports, maître d’ouvrage. Ces OPR s’inscrivent dans le planning proposé par le Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD), assistant technique à la maîtrise d’ouvrage.
Bouaké en quelques chiffres
■Stade de compétition Baptisé « stade de la Paix », il est bâti sur un espace de 30 ha, et a une capacité de 40 000 places.
■Terrains d’entraînements, quatre au total. Il s’agit des terrains du Lycée technique, du Centre technique, du Lycée classique et celui de l’ancien stade de la cité.
■Cité CAN, elle compte 32 villas de cinq pièces chacune
Tableau général
■Fin août, le taux général d’avancement des travaux sur les six sites retenus pour la compétition était estimé à 78 %.
Avec 99% de taux d’avancement, Yamoussoukro devance légèrement Bouaké (98%), suivi de San Pedro (75%) et Korhogo (74%).
À Abidjan, le stade Félix Houphouët-Boigny affichait 49% de taux d’avancement et à Ebimpé, les travaux de mise aux normes étaient exécutés à 45%.