Unique Vice-Président du COCAN depuis l’installation du nouveau bureau le 10 octobre 2022, le Président de la Fédération ivoirienne de football dresse à grands traits les retombées qui découlent du décret du 10 août 2022 qui a réorganisé l’institution.
Le Président de la FIF n’était pas membre du COCAN jusqu’à un passé récent. Vous, vous l’êtes. Comment vivez-vous cela?
C’est une responsabilité supplémentaire liée à la fonction. Nous allons l’assumer et faire avancer les choses de notre mieux. Il faut se disposer à être au service du pays, tant à la FIF qu’au niveau du COCAN.
Vous êtes Président de deux Commissions: Marketing et Hospitality, Télécommunication et Média. Comment gérez-vous les contraintes liées à ces fonctions qui s’ajoutent à celle de Président de la FIF que vous êtes?
Evidemment, aujourd’hui j’ai un calendrier qui est extrêmement chargé entre mes activités à la FIF, celles au COCAN et les activités professionnelles. Après, tout est une question d’organisation. Avec le Président Amichia, on a trouvé une organisation avec des sous-Commissions dirigées par des personnes compétentes, spécialistes en leurs domaines.
Vous savez, le Président Alassane Ouattara est le Président de la Côte d’Ivoire, mais il gouverne avec un bon staff. Le bon manager, c’est celui qui a un bon staff. De la même façon qu’à la FIF j’ai des collaborateurs compétents, aguerris, qui m’accompagnent dans ma mission, de la même façon, au niveau du COCAN, j’ai identifié des personnes ressources de qualité qui vont diriger les différentes sous-Commissions. J’ai embarqué avec moi l’ancien président de la Commission Marketing et Télécommunications, Koné Siaka, qui est mon vice-président. L’organisation est faite et les choses se passent bien.
Quels sont les grands axes de vos deux Commissions?
Les grands axes sont connus. Nous avons tout ce qui est responsabilités liées aux différentes parties : Médias, Evénementielle, Communication, Marketing. Il y a aussi la partie Technique de l’événement, et celle de la Télévision qui est une partie fondamentale.
Au niveau de la CAF, le cœur de la CAN, c’est la Télé et la Billetterie.
Nous embrassons ces deux axes-là, avec une haute appréciation de nos responsabilités.
L’organisation d’une CAN est une opportunité pour développer le football local. En tant que Président de la FIF, comment comptez-vous exploiter cette opportunité?
L’opportunité est déjà là. L’organisation de la CAN place la Côte d’Ivoire au centre de l’Afrique et du monde en cette période-là. Nous avons aussi la chance d’avoir le Président de la République qui est totalement impliqué et qui a permis la mise en place d’infrastructures de qualité. Avant la CAN, il y a une mobilisation de l’ensemble de la population pour le football. Nous avons un intérêt politique et économique pour le football. Nous devons nous en saisir pour qu’à l’issue de la CAN, l’héritage soit un héritage de qualité tant au plan infrastructures qu’au plan ressources.
Lors de la signature de l’Accord-cadre en novembre dernier, vous vous êtes engagé à œuvrer pour lever tous les obstacles qui pourraient se dresser dans le fonctionnement du COCAN. Ces obstacles ont-ils été identifiés et levés?
Les choses évoluent bien au COCAN. Nous sommes en relation régulière avec la CAF qui fait des allers et retours constants en Côte d’Ivoire. Cela veut dire que tout se passe bien. Ce n’était pas le cas, avant que je ne vienne au COCAN et que je m’implique. Notre arrivée a donc ouvert les portes de la normalisation des relations avec la CAF. C’étaient les obstacles les plus importants que nous avons levés, du fait que l’événement appartient à la CAF.
Nous sommes aux côtés du Président François Albert Amichia qui dirige le COCAN pour pouvoir l’aider dans sa mission, et faire en sorte que tout se passe de la meilleure façon possible, avec une fluidité totale dans les relations, en interne comme au plan international. Et je pense qu’aujourd’hui, nous sommes dans une très bonne dynamique.
En clair, vous êtes très satisfait du fonctionnement du COCAN…
Tout à fait! Avec le Président Amichia, nous avons une relation qui est totalement franche, qui nous permet, dans des échanges réguliers, des concertations constantes, de fixer les objectifs et de dérouler notre mission pour les atteindre. Je reste convaincu que ça va être ainsi jusqu’à la fin.
L’objectif pour nous, qui sommes là dans ces positions opportunes, c’est de devoir tout faire pour servir notre pays de la meilleure des façons possibles. C’est un privilège que nous avons de pouvoir entrer ainsi dans l’histoire de notre pays avec les positions que nous avons. Il faut rendre grâce au Seigneur et lui demander de nous accompagner avec succès, avec réussite, pour que le peuple ivoirien soit heureux!