Dans cette dernière partie de l’interview qu’il nous a accordé, le président de la Commission adhoc pour la promotion de la culture et du tourisme va plus loin sur la mission qui lui a été confiée.
Que préparez-vous au niveau de la cérémonie d’ouverture et de la fermeture ?
Nous avons fait un appel d’offres d’entreprises de par le monde et en Côte d’Ivoire pour sous-missionner. Le plus important pour nous, au COCAN, c’était de valider les entreprises qui épousaient notre approche, celle de la mise en valeur de la culture ivoirienne, des potentialités de notre pays, de son hospitalité légendaire, dans une vision innovatrice. Le choix a été fait. Ce seront au moins mille personnes dans un concept qui est de bâtir une Côte d’Ivoire, qui parle de sa tradition, ouverte aussi sur la modernité.
Le moteur même du contenu de la cérémonie d’ouverture a été confié à un metteur en scène ivoirien.
Est attendu aussi, l’hymne de la CAN…
Nous avons un groupe qui a traversé le monde entier avec des chansons qui ont marqué les esprits; je veux parler de Magic System. Le dernier mondial au Qatar, vous l’aviez vu, c’était leur morceau qui a été utilisé pour pratiquement couronner la cérémonie d’ouverture. A ce groupe, on a intégré des artistes panafricains, comme Yemi Aladé, du Nigeria, et un Egyptien pour respecter le caractère panafricain de l’évènement. Au total, nous avons donc intégré à l’équipe francophone, un anglophone, un arabophone.
Mais en Côte d’Ivoire, nous avons innové. Nous n’avons pas fait qu’un titre, mais un album de cinq titres, dont l’élément principal est l’hymne de la CAN composé par des artistes de trois aires linguistiques du continent que j’ai cités. Les quatre autres titres représentent la culture musicale ivoirienne, traditionnelle et moderne, depuis les Amédée Pierre, Ernesto Djédjé, Bailly Spinto, Jimmy Hyacinthe… jusqu’à la nouvelle génération, avec les Didi B, Layo, Beynaud… Ce sera un brassage musical pour célébrer la culture ivoirienne d’hier à aujourd’hui, avec ses tendances musicales multiples.